19.12.11

Biographie, Tom Ford


Un enfant gâté… jusqu’à excès!

Thomas Carlyle « Tom » Ford est né en date du 27 août 1961 dans la ville d’Austin, au Texas. Ses parents, Tom Ford Senior et Shirley Burton, étaient tous deux agents immobiliers. Ces derniers ont toujours donné carte blanche au jeune homme afin qu’il explore ses intérêts.

Il a déclaré lui-même : « Si je voulais des leçons d’art, ils me donnaient de la peinture et un professeur! J’ai toujours été quelqu’un de très visuel, intéressé par la conception. Je ne veux pas dire que je m’assoyais à cinq ans pour dessiner des vêtements, mais si mes parents sortaient dîner en me laissant seul à la maison je réorganisais le salon en entier avant leurs retours à la maison. » Monsieur Ford laisse également savoir qu’il recrutait sa petite sœur pour lui donner un coup de main.

Au cours de son adolescence, la famille de monsieur Ford à déménager à Santa Fe, au Nouveau-Mexique, où habitait sa grand-mère. Ce changement fut bien accueilli par le styliste qui se sentait plus à l’aise dans cette ville animée et joyeuse que dans la banlieue texane. Il se sentait oppressé dans cet état américain où ceux qui ne sont pas blanc et protestants sont traités avec dédain. Il nous laisse savoir que le tout peut être difficile pour un jeune garçon s’il ne veut pas jouer au football, maché du tabac et se saouler tout le temps.

Durant ses années passées à Santa Fe le jeune homme créa un lien de proximité avec sa grand-mère paternelle, Ruth. Les deux étaient simplement inséparables. La dame était du type « bon vivant » portant de grands chapeaux, des coiffes extravagantes, de longs faux cils et d’immenses boucles d'oreille en papier maché.

C’était le genre de femme à promouvoir le plaisir. Monsieur Ford laisse savoir que s’il lui disait apprécier quelque chose elle ne pouvait que s’exclamer : « Ah, vraiment, tu aimes ça mon chéri? Alors vas-y, prend en donc dix! » Elle était portée vers l’excès et l’ouverture vivant une existence beaucoup plus « glamour » que celle à laquelle le garçon était habitué avec ses parents. Elle ne voulait que s’amuser et profiter de la vie.

Une des leçons les plus importantes que Tom Ford a retenues de son enfance est l’importance de s’exprimer quelle que soit la façon. C’était ainsi que sa grand-mère vivait, chaque jour, et elle l’a grandement influencé dans cette voie. Ce n’est pas la seule chose venant d’elle qui a marqué le jeune homme à cette époque. Il a lui-même déclaré que son sens du style avait laissé une marque permanente sur lui.
Selon le styliste, les images de beauté assimilées durant l’enfance collent à la peau pour toute la vie. D'ailleurs il déclare qu’une partie de sa grand-mère vit toujours au travers des œuvres qu’il a créées pour Gucci.

Débauche, publicité et révélation

Après avoir terminé l’école secondaire, en 1979, Tom se dirigea aussitôt vers la grande ville : New York. Il s’inscrit à l’université de New York (NYU) en histoire de l’art. C’est là, un certain soir, alors qu’il participait à une fête qu’il rencontra l’artiste Pop Andy Warhol. Tous deux, ainsi que quelques autres des personnes présentent à la fête, terminèrent la soirée au fameux Studio 54.

Rapidement, monsieur Ford eut la piqure pour ce genre de vie et il commença à sécher les cours afin de récupérer le sommeil perdu lors de ses longues nuits endiablées. Il quitta l’université en 1980, après seulement un an.

Suite à cela, monsieur Ford déménagea dans la ville de Los Angeles, en Californie. Son allure de beau jeune homme au regard sombre et perçant lui permit de trouver plusieurs emplois dans le domaine de la publicité. En effet à un moment il pouvait être vu dans pas moins de 12 publicités télévisées en même temps!

Tom Ford était plutôt satisfait de ce travail jusqu’au jour où, en plein milieu du tournage d’une publicité, il remarqua son état lunatique. Il commença à analyser tout ce qui se passait sur le plateau de tournage se disant mentalement qu’il pourrait diriger le tout de façon bien plus efficace.

Il examina la scène se demandant s’il y avait une meilleure façon d’organiser le tout et ça le frappa : il ne voulait pas passer sa vie à prendre des ordres des autres, il voulait être celui qui était en charge.



Retour aux études et nouvelle déception

C’est suite à cette révélation que Tom décida de retourner à New York pour, cette fois, étudier en architecture à l’école de design de Parsons. À mi-chemin de son diplôme, il fut muté vers le campus de l’école qu’on pouvait trouver à Paris, en France. C’est là qu’il compléta un stage dans la maison de mode « Chloé ».

Une fois encore il changea d’idée : l’architecture n’était pas pour lui, c’était la mode qui le passionnait et l’inspirait. Malheureusement pour lui il était trop tard pour changer de domaine et c’est avec peine, un peu à reculons, qu’il termina ses études d’architecture graduant en 1986.

N’ayant pas froid aux yeux, malgré le fait qu’il n’avait pas le diplôme approprié, monsieur Ford décida de se monter un porte-folio de mode et se mit à la recherche d’un emploi.

Son entrée dans le monde de la mode

C’est avec difficulté que le jeune homme réussit à percer dans le domaine de la mode. Personne ne voulait l’engager. Malgré tout, il persévéra déclarant même : « Lorsque je veux quelque chose je fais ce qu’il faut pour l’avoir. J’avais décidé que j’allais devenir designer de mode et une de ces personnes allait m’embaucher! »

Après une très longue recherche, Cathy Hardwick, styliste de vêtement de sport contemporain à New York, accepta de rencontrer le jeune homme. Le porte-folio de ce dernier l'a plus qu’impressionner. En effet, elle déclara que ce qu’elle a vu était paradisiaque. Selon elle, l’homme avait une présence fantastique, un joli minois et des mains élégantes. Elle l’engagea à peine 10 minutes après leurs rencontres.

Ensemble, les deux designers travaillèrent sur la collection prêt-à-porter féminine de madame Hardwick. Lors d’une séance photo, Tom Ford fit la rencontre de l’éditeur mode Richard Buckley. En novembre 1986, les deux hommes se fréquentaient et, la veille du jour de l’an, ils emménagèrent ensemble.

Monsieur Ford n’a jamais caché sa sexualité, mais ne s’est jamais non plus étendu sur le sujet. Lorsqu’on l’a questionné, il a simplement répondu : « En ce moment précis de ma vie je suis, sans conteste, gai ». Au moment de cette remarque, il vivait avec monsieur Buckley depuis plus de 10 ans.

En 1988, Tom Ford se joignit à l’entreprise Perry Ellis. Un an plus tard, on diagnostiqua un cancer à monsieur Buckley. On lui donnait 35 % de chance de survie. Après plusieurs traitements et chirurgies, il réussit tout de même à s’en sortir et les deux conjoints décidèrent de déménager en Europe pour changer d’air.

Une fois là-bas monsieur Buckley se servit de son réseau dans le domaine de la mode afin que monsieur Ford puisse passer des entrevues avec quelques designers important comme Donatella Versace, Carla Fendi et Giorgio Armani.

Aucun ne désira engager l’homme. C’est plus tard que la directrice artistique de Gucci, Dawn Mello, accepta de donner à Tom Ford un projet d’essai. Elle remarqua rapidement son potentiel et lui offrit un emploi permanent chez Gucci, à Milan. Richard Buckley, quant à lui, trouva du travail en tant qu’éditeur européen de Mirabella.

Un second souffle pour Gucci

Lorsqu’il rejoint l’entreprise en 1990, la compagnie tentait de percer un nouveau marché de vêtements plus traditionnel. À cette époque, elle était surtout reconnue pour ses sacs à main en cuir arborant le double « G », logo de Gucci. Malheureusement, ces derniers perdaient en popularité.

Quand monsieur Ford joignit l’équipe la compagnie était en débandade totale, à deux doigts de la faillite à cause d’une guerre intestine et de scandales familiaux. Il devint rapidement directeur de la conception et décida de remplacer les souliers rigides, créé jusque-là par la compagnie, par des mocassins en suède souple. Il fit également d’autres changements sur les portes-feuilles et les sacs à main de la compagnie.

Il rendit le tout plus « sexy ». Beaucoup plus sexy !

En 1994, l’homme était directeur de la création. Sa collection de 1995, inspiré des années 1970, fut un franc succès. C’est à ce moment que la touche sensuelle, pour ne pas dire sexuelle, de l’homme fut vraiment exposé au grand public.

Rapidement, les plus grandes vedettes d’Hollywoods ont adopté le style Gucci. Madonna fut la première à arborer les vêtements du designer en public aux « MTV Music Video Awards » en 1995. Elle fut rapidement imitée par d’autres grands noms comme Gwyneth Paltrow, Kate Winslet et Julianne Moore.

Tom Ford avait ramené Gucci sur la carte doublant presque leurs chiffres d’affaires en seulement 6 mois. Partout aux États-Unis des imitations de ses vêtements faisaient leurs apparitions dans les centres commerciaux.

Pendant une décennie le designer lança un grand nombre de tendances ressuscitant le nom de Gucci. À un moment, il concevait, à lui-même, 11 des lignes de produit de la compagnie incluant des vêtements de sports masculin et féminin, vêtements de soirée, meubles, chaussures, sac à main et accessoires, valises et cadeaux divers.

Il expliqua qu’il ne dormait que quelques heures par nuit gardant, à son chevet, un carnet où il pouvait noter toutes nouvelles idées lui venant en tête durant son sommeil.

Tom Ford était assoiffé de contrôle. Il désirait avoir son mot à dire pour tout ce qui avait trait à ses créations des publicités jusqu’à l’aménagement en magasin en passant même par la couleur des papiers cellophane qui enveloppaient les bouteilles de parfums!

C’était également lui qui choisissait les modèles qui représenteraient l’image de Gucci. Ces dernières appréciaient énormément travailler avec monsieur Ford. Il était, selon elles, un emblème de beauté, d’exotisme et de sexualité. Même s’il était ouvertement homosexuel cela ne les empêchait aucunement de flirter avec lui!

Malgré le succès toutes les créations de Tom Ford ce dernier n’as jamais vraiment rien inventé de nouveau. Il était plutôt spécialisé dans le recyclage et la modernisation d’anciennes idées ayant déjà eu leurs heures de gloire. Son inspiration principale : les films. Il pouvait passer des heures à réécouter un passage afin d’absorber toutes les subtilités des émotions afin de pouvoir les transformer en un concept de mode.
Une autre de ses sources d’inspirations lui vint en voyageant. Il faisait le tour du monde afin de mettre la main, ou plutôt de poser l’œil, sur les dernières tendances. Il envoya même son équipe faire le tour des marchés aux puces des quatre coins du monde afin de s’inspirer de leurs trouvailles!

En 1999, Gucci fit l’acquisition de « Yves Saint Laurent Rive Gauche » (YSL). En 2000 monsieur Ford devint le directeur de la création de cette nouvelle branche de la compagnie. Pour démontrer un de ses succès, celui du « chemisier paysan pourpre », monsieur Ford nous apprend que lors de la tragédie du « World Trade Center » le 11 septembre 2001 une boutique d’YSL devait ouvrir à New York. Ils reçurent 42 appels de clients qui voulaient se procurer un des chemisiers. Les tours jumelles s’effondraient et des femmes tentaient de joindre un magasin pour une blouse. À son avis, le pouvoir de la mode peut être des plus effrayants.

Toute bonne chose à une fin…

À l’automne 2003, après de nombreuses négociations non fructueuses avec la compagnie Gucci, il fut annoncé que monsieur Ford quitterait la compagnie au printemps suivant. En date du 4 décembre de cette année, les magasins américains de Gucci atteignirent des ventes records de 4 millions de dollars en une seule journée alors que les clients se ruaient pour se procurer les pièces de ce qui serait la dernière collection de Ford chez Gucci.

C’est à la fin du mois d’avril 2004 que monsieur Ford quitta officiellement Gucci. Il déclara être intéressé à réorienter sa carrière et à diriger certains films. Il lut plusieurs scénarios, mais, aucun ne l’intéressant vraiment, il décida d’écrire lui-même son premier long métrage.

Plutôt que l’œuvre sensuel et sexuel auquel on pouvait s’attendre de lui monsieur Ford expliqua qu’il préférait un film basé sur la romance. C’est ce qu’il fit avec son premier long métrage, « A single man ». La romance est pour lui primordiale. Après tout, il est resté avec le même partenaire pendant 18 ans. Selon lui, les relations humaines sont ce qui permet aux gens d’avancer…

Tom Ford nous a toujours surpris et gageons qu’il n’est pas près de s’arrêter !

8.12.11

Au Québec, l'humour vend !

Voici une campagne intéressante qui prouve qu'au Québec l'humour c'est gagnant. J'ai également ajouté une autre publicité, en anglais, que je trouvais intéressante.

Martin Matte et la Honda Civic

Essai routier


 Martin capote


Publicité supplémentaire (Im a ninja)


Comparaison de pochettes

Voici une comparaison rapide de quelques pochettes du groupe culte Nirvana écrite dans le cadre du cours de rédaction.


Comparaison de pochettes

Nirvana : Grunge, métaphore et polémique

Groupe très populaire des années 90, Nirvana a toujours su attirer l’attention de sa clientèle avec ses pochettes extravagantes. Nous allons ici comparer quelques-unes des pochettes les plus intéressantes du band.

Sur la première pochette, celle de l’album « UNPLUGGED in New York » nous avons utilisé une photo du groupe sur scène afin de représenter cet album « live ». Le nom était bien mis en évidence et les fans ne pouvaient pas passer à côté de cet album sans le remarquer.
De plus, grâce à cette image, on a su attiser l’intérêt des gens qui étaient présents lors du concert, ou de tout autre concert. Les gens préférant l’ambiance d’un spectacle en direct peuvent aussi le ressentir au premier coup d’œil.

 
Une autre pochette intéressante est celle de l’album « In Utero ». On la voit très sobre, représentant une figure angélique, mais au corps à vif, muscles en premier plan. Comme seul fond, nous pouvons voir un sol desséché craquelé. Encore une fois, le nom du groupe est en évidence, en haut au centre de la pochette.

Malheureusement, on ne peut vraiment comprendre le style de la musique ou du groupe avec la simple pochette. Mais bon, ceux connaissant déjà Nirvana, et ils étaient nombreux à ce moment, n’avaient pas besoin de plus!

Pour terminer, « Nevermind », le plus grand album du groupe et la pochette qui a créé la plus grande polémique. « Parler de moi en bien, parler de moi en mal, mais parler de moi. » C’est ce qu’a réussi à faire cette couverture.

Non seulement nous voyons un bébé nu dans une piscine, mais, de plus, nous venons insinuer son intérêt déjà grand pour l’argent, le capitalisme. Dès leurs plus jeunes âges les enfants apprennent souvent à nager et, à ce que nous montre la pochette, a courir après de l’argent.

En conclusion, toutes les pochettes de Nirvana savent capter l’attention à leurs manières. Elles sont faites pour les fans qui comprendront plus aisément la profondeur et le double sens derrière ces images.

Des trois, celle qui a eu le plus puissant effet dans l’esprit des gens reste naturellement celle de « Nevermind ». Non seulement elle a su faire parler les fans mais également tous ceux et celles qui passaient devant chez le disquaire!

Premier contact concret avec le monde de la mode

Je vous laisse ici un texte écrit suite à la visite que j’ai faite de l’exposition de Monsieur Jean-Paul Gaultier au musée des beaux-arts de Montréal.


Voyage dans l’univers d’un grand designer de mode

Accueilli par le fameux styliste en personne!

Ou du moins c’est ce qu’on pouvait croire alors que nous gravissions les marches qui menait à l’exposition 2011 de Jean-Paul Gaultier au Musée des Beaux-Arts de Montréal.

En effet, c’est la voix du célèbre designer qui nous accueillait. Son visage était projeté sur un mannequin arborant sa marque de commerce : le chandail rayé bleu et blanc. À ses côtés se trouvaient plusieurs mannequins portant les créations de l’artiste et dont les visages réalistes étaient à couper le souffle. Dans cette première section de l’exposition, nous pouvions voir le long des murs le parcours et l’histoire du désormais célèbre
monsieur Gaultier.

Se mélangeaient adroitement sirène sur béquilles de bois, grande dame en tenue de soirée et une Madonna au bustier conique. Presque tous arboraient des visages si réalistes qu’il était possible, sans remarquer les projecteurs se trouvant au-dessus de nos têtes, de se faire prendre par cet astucieux subterfuge et de croire qu’il s’agissait de vrais modèles.

« L’idée est plus importante que les matériaux utilisés » — Pierre Cardin

Ce sont ces paroles de sagesse, offerte par son premier mentor, Pierre Cardin, qui guida l’artiste dans toute sa carrière. En voyant les œuvres exposées, nous ne pouvons que constater avec admiration la force de l’esprit créatif possédé par Monsieur Gaultier.

Une enfance avec « Nana »

Une des pièces maîtresses de la première salle d’exposition, posée en sécurité derrière une
vitre de verre, était un ourson en peluche prénommée Nana. C’est sur ce modèle des plus inusité que le designer, à peine âgé de 7 ans à l’époque, décida de créer son premier modèle de soutien-gorge conique. Le reste de la salle nous montrait les premières inspirations du grand créateur.

De veines, d’os et de ligaments

De la deuxième salle d’exposition émanait une ambiance sombre et mystérieuse. C’est dans cette pièce que nous retrouvions les somptueuses créations plus « gothiques » de Jean-Paul Gaultier.

En son centre nous pouvions voir un trio de vêtements aux motifs insolite. Le premier morceau arborait un grand cœur d’où s’allongeait des veines rouge sang le tout sur un fond blanc immaculé. Le deuxième nous faisait voir un corps à vif, les muscles et ligaments tous bien visibles et détaillés. Le dernier ensemble représentait l’ossature humaine dans un noir de jet.

Punk, classique, sauvage et Pop

Pour conclure la visite, les trois dernières salles nous font passer par plusieurs styles différents aussi bien représentés les uns que les autres. Même pour ceux qui, comme moi aux niveaux de la mode, sont totalement incultes, c’est une exposition à ne pas manquer!


Steve Jobs et le bouddhisme



Voici un article intéressant traitant du lien avec le bouddhisme de Monsieur Jobs. À noter que le tout est en anglais.

Steve Jobs' Mantra Rooted in Buddhism: Focus and Simplicity

Geshe Michael Roach : La philosophie bouddhiste appliqué au monde des affaires


Je vous laisse ici une suggestion de lecture ainsi qu'un texte écrit de ma main sur un grand homme qui a su percer dans un domaine extrêmement contingenté en utilisant une philosophie bouddhiste ancestrale.

« Je vais vous raconter les belles qualités de ceux qui sont sur le chemin de l’illumination. La faculté de donné, la morale, la patience et l’effort. La concentration, la sagesse la compassion et le reste… »

Voici un extrait que j’ai mémorisé du livre de Geshe Michael Roach; la sagesse bouddhiste appliquée au monde des affaires. Le livre a été écrit en se basant sur un ancien texte de la philosophie; « le tailleur de diamants ».

Dans l’ouvrage, l’écrivain nous explique comment il a réussi à utiliser ses connaissances du bouddhisme, suite à une vision, afin de faire prospérer un investissement initial de 50 000 $ en plusieurs centaines de millions de dollars, et ce, sans aucune expérience concrète dans le domaine. À noter, de plus, que le marché dans lequel il a percé en est un très fermé : le diamant, dans la ville de New York.

Dans son ouvrage non seulement il nous apprend la force des perceptions, mais également celle de l’adaptation. Tout en préservant ses croyances profondes pour le bouddhisme, il a en effet su se mêler à l’industrie et a exploité ses ressources matérielles et humaines à leur plein potentiel.

Son cheminement est vraiment particulier. Il a commencé sa vie comme un bon petit nord américain, catholique, chantant dans la chorale, et endoctriné dans la société. En 1970, il fait des études en religion à l’université de Princeton. Il a obtenu son diplôme en 1975 avec un baccalauréat en religion recevant même le « Presidential Medal Honor », de la main de Richard Nixon, lors d’une cérémonie à la maison blanche.

Après que sa compagnie a atteint une stabilité, il s’est retiré de l’entreprise et il a utilisé les profits qu’il avait réalisés afin de soutenir plusieurs causes et fondations. Il s’est dévoué à l’enseignement du bouddhisme offrant des classes et en faisant des conférences sur le sujet.

Après avoir lu son livre, ma perception générale du monde a changé. J’avais déjà été exposé au bouddhisme, mais la façon dont Geshe Michael Roach réussit à l’incorporer à la société occidentale est quelque chose qui me restera toujours. De façon générale, les lignes directrices qu’il donne sont celles que j’espère suivre une fois mon affaire lancée.

Grâce à lui, j’ai réussi à démystifier, autant que possible, plusieurs facettes du bouddhisme qui restait obscur quand on nous l’explique avec une influence principalement orientale. Son œuvre m’a aussi permis de voir qu’il restait possible, bien que toujours difficile, de poursuivre un cheminement spirituel tout en évoluant dans un environnement métropolitain.

En court cet homme a changé mes perceptions, donc ma réalité, et pour ce je ne peux que lui en être reconnaissant.

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Voici le livre dont il est sujet dans le texte, pour les intéressés.